Lujipeka ne s’arrête jamais. En quelques mois, jeune rappeur émancipé du collectif rennais Columbine a déjà sorti 3 EPs, son premier album (« Montagnes Russes »), et sillonné la France en près de 110 dates, accompagné sur scène d’un batteur et d’un DJ. Spontané et moderne, son premier album est à son image et reflète la liberté avec laquelle il écoute, écrit et compose. Liberté qui le pousse à écouter aussi bien Booba que Justice, Tyler the Creator que Nirvana, ou à collaborer avec les rappeurs Luv Resval et S.Pri Noir aussi bien qu’avec Cerrone, pionnier de la French Touch. Cette façon décomplexée de voir le rap lui permet aujourd’hui de participer à la création en France d’une nouvelle scène alternative. Lujipeka s’exprime sans filtre, au plus près de ses émotions, préférant la sincérité aux effets de manche. « Je ne représente rien, mais je le représente quand même » : ses paroles reflètent les sentiments fluctuants d’une jeunesse lucide et débrouillarde parfois tentée de tout plaquer, mais capable de trouver même au plus profond du seum l’espoir d’aller voir la mer.