vendredi 16 septembre 2022
18H00
Jour 1
15€ la soirée (17h-4h30) – Majoration de 5€ sur place
Gratuit pour les enfants de - de 12 ans
Souleance Live Band
Cocktail molotov version funk : 1/3 de soul, 1/3 de groove, 1/3 dynamite, 100% love.
Un quartet de beatmakers et musiciens pour une quadruple claque dans ta soul ! Voilà plus de dix ans que sévit ce duo de beatmakers formé par le parisien Soulist, patron des fameuses soirées What the Funk, et le producteur du label Musique Large / Fulgeance. Ils frappent fort, à la fois en live comme dans les bacs à disques, où les deux comparses font des sorties régulièrement, mêlant instrumentaux pointus et samples bondissants. Hier avec un vibrant hommage au regretté Galt MacDermot, aujourd’hui avec un six-titres réunissant de nouveaux complices, comme Vincent Choqué aux synthés et Guillaume Rossel à la batterie. Un quartet explosif qui associe le vintage aux machines dans sa quête du “perfect beat”, et atteint au travers d’impros aux influences world, brazil et afro, un sommet de soul et de funk primitif…
Ouai Stéphane
Jungle sourire, UK bass version chambre d'ado français.
Ouai Stéphane détourne les codes scolaires de la création musicale. Avec des objets improbables génialement transformés en instruments de musique, il compose un son electro profondément festif et généreux. Son message est simple : tout le monde peut faire de la musique avec n’importe quoi.
Romane Santarelli
Disco wave stellaire, fonte des glaces sur piste de danse brûlante.
Munie de ses machines, Romane Santarelli est une artiste qui propose une musique entre techno onirique et electronica. On peut retrouver dans ses œuvres les traces d’une culture encyclopédique, sans jamais dénaturer une écriture complexe et virtuose, brillamment inspirée du travail des orfèvres du genre, d’ici ou d’outre- Rhin. La grâce séminale de Rone, le sens mélodique d’un Jon Hopkins, les énigmes sonores et glaciales de Nils Frahm, la joie grandiloquente d’un Kalkbrenner.
Collectif Astéréotypie
Libre, brut et en colère. Une bonne mandale dans ton validisme.
Groupe de post-punk énergique tirant parfois sur le garage-rock ou le noisy, Astéréotypie naît il y a 10 ans au sein d’un Institut médico-éducatif. Trois albums plus tard, les textes atypiques et les phrasés lunaires d’Astéréotypie nous embarquent dans une expédition à haute intensité affective. Une vraie claque sur scène.
Monolithe Noir
Franchement Kraut, carrément analogique, 100% beauté atmosphérique.
Batteur de formation et imprévisible dans ses choix, Antoine Messager-Pasqualini mêle toutes ces expériences musicales pour étoffer ses morceaux. Que sa musique invoque le drone, l’electronica ou des climats plus expérimentaux, la percussion et la construction rythmique ont toujours été centrales dans les compositions de Monolithe Noir. La Bretagne, l’envie de la retrouver et la redécouvrir a été centrale dans l’écriture du disque et dans l’imaginaire qui en émane. Chemins creux, arbres noueux et râblés, côtes ciselées, lande, Brest, les villages esseulés, les zones périurbaines, une centrale nucléaire en plein Monts d’Arrée. « Rin » explore plein de paysages différents mais sans chercher à planter l’auditeur·rice en pleine forêt.
Aratan N'Akalle
La rencontre entre la maxi-puissance puisée dans l’exil, le mal du pays et le blues tamasheq.
En 2012, un conflit armé éclate au Mali, 160 000 maliens fuyant les hordes armées se réfugient au Burkina, au Niger et en Mauritanie. Les 6 membres d'Aratan N'Akalle (qui signifie "Les enfants du pays" en langue tamasheq) se rencontrent dans un camp de réfugiés au Burkina-Faso, la même année, et se retrouvent dans la musique, seul refuge et seule occupation. On retrouve dans leur premier album Manamosse Kel Tamasheq (sorti le 28 août 2021), des inspirations dans le courant musical assouf et chez des artistes comme Tinariwen, Désert Rebelle ou Vieux Farka Touré.
Johnnie Carwash
Garage rock rayon bonbons et menthe à l’eau.
Trio guitare/basse/batterie, leurs morceaux, courts et ciselés, oscillent entre punk frontal et slows à fleur de peau. Des rythmes rapides auxquels viennent se mélanger leurs trois voix. Johnnie Carwash s’inspire de la fraîcheur pop et du garage bordélique dans lequel ils répètent, avec un peu de légèreté et beaucoup de fun.
JeanneTo
Turfu : ni Trap ni Rap, ni Bass ni Dance, ni Dieux ni Maitres. Better off alone.
Après un premier single « Alley Sorry » qui attire les fans de découvertes musicales, et 2 EPs en anglais (fin 2021 « WOCB » pour Watch Out City Boys, puis « Space » en avril 22) sortis en à peine quelques mois, JeanneTo revient cet été avec de nouveaux titres en français et franchit une nouvelle étape dans le développement de son projet musical encore récent.
Parmi la sélection des Inouïs du Printemps de Bourges 2022, la nouvelle petite fée de l'hyperpop hexagonale est une artiste à suivre de près. Jeanne enchaine avec une voix puissante des textes forts et sombres, taillés pour le romantisme réaliste contemporain, sans barrière de style, sans barrière de genre. Elle s’inspire de toutes ses découvertes (070 Shake, M.I.A, Tommy Cash ou encore Kate Bush pour les dernières compositions et Charli XCX, winnterzuko, ou Dorian Electra pour celles qui arrivent) et mixe avec beaucoup d’aisance le rap ou la pop avec de l’eurodance ou du gabber.
Le projet, né de la rencontre entre le producteur Cadillac (BEN plg, Asma) et la chanteuse Jeanne, ne met aucune contrainte à leurs compositions, si ce n’est de faire danser. Les titres ne se ressemblent pas, mais semblent voués à rassembler.
Sur scène, c'est toute la force du projet qui s'anime. Leur énergie débordante est communicative et agite les publics. Ils enchaineront d’ailleurs une quinzaine de dates jusqu’à la fin de l’été dont le Sziget (Budapest), le Cabaret Vert (Charleville) ou encore en support d’Orelsan au Zénith Open Air de Nancy.
La Flopée
Super collectif strasbourgeois pour un concert version ring de la déglingue. On sature tout, on balance tout, on crame tout.
Ils sont repartis en hélicoptère en lâchant un rire démoniaque. “Il n’y aura pas de grand gagnant”. Alors, vivons les vacances sous nos palmiers et nos structures boulonnées moyens. Si tout s’écroule, tant mieux ! On aura passé un bon moment ensemble. Bienvenue à la flopée, nous prendrons soin de vos rêves. Puis comme on tournera à l’ébriété, à la boîte de nuit cauchemardesque, au ring de boxe, à la fête foraine apocalyptique, on trouvera ensemble le moyen de répondre aux ordres supérieurs. Rions un peu puisque tout va bien.
Echt!
Trap en fusion, collision bass music et groove jazzy, ressenti 10 millions de degrés celsius.
Le groupe bruxellois ECHT! emprunte son nom au mot brusseleir pour ‘vrai de vrai’. Leur style est hautement influencé par l’électro, le hip-hop, les grooves psyché, le footwork, la trap, le jazz du futur et le funk du passé. Pour les fans de Jonwayne, DJ Rashad, Deantoni Parks, J Dilla, Dorian Concept ou encore Aphex Twin.
Lalalar
Un petit peu de psyché turque 70’s, pas mal d’electro, beaucoup de classe. Bouillant et militant, ça brûle là où il faut.
Lalalar, originaire d’Istanbul, nous rappelle les thèmes d’émissions cultes des années 80. Avec leurs lignes de basse rétro-cinématiques, leurs beats électroniques sales, leurs chants rebattus, leurs guitares flirtant et leurs samples soigneusement creusés dans l'héritage de l'Anatolie, Lalalar évoque une nostalgie future. Fondé par trois musiciens connus de la scène musicale turque, respectés pour leur travail tant en solo qu'en collectif, Lalalar est sans doute l'une des découvertes européennes incontournables du moment. Le titre de leur premier single brûlant "Isyanlar" évoque des rébellions, et c'est plus ou moins l'essentiel de la manière dont cette bande fonctionne sur scène.
Bothlane
Homme-orchestre 2.0, une batterie + des synthés modulaires : rencard headbang et transe.
Un titre en néerlandais sur la pochette du premier disque d’un musicien wallon ? Bothlane donne envie de tout oublier : les langues, les communautés et les différences volent ici en éclat. Entre rythmiques afro/jazz et beats épileptiques, le batteur Alain Deval (The Brums, Ginger Bamboo) explore l’envers du dancefloor en solitaire. Les cinq morceaux enregistrés sur Nog flirtent avec la rigueur cosmique de Qluster (Kluster/Cluster), mais aussi avec les expérimentations super soniques d’un percussionniste comme Michul Kuun (Nah). Ailleurs, Bothlane s’aventure volontiers dans les contrées électroniques du label Kompakt (Sascha Funke, Jörg Burger) avec des titres fantastiques (Slom, Outland), à écouter de nuit sur des autoroutes éclairées au stroboscope. Illumination garantie. (Nicolas Alsteen - Larsen)