samedi 17 septembre 2022
11H00
Jour 2
- 15€ la journée (11h-17h + brunch du midi inclus) – (Accès site, sans brunch à 5€ sur place)
- 15€ la soirée (17h-4h30) – Majoration de 5€ sur place
- 20€ le pass samedi (11h-4h30 + brunch du midi inclus) – Majoration de 10€ sur place
Accès (site + concerts) gratuit pour les enfants de - de 12 ans
Gargäntua
Gabber sentimental, trash pop sauce passion caramel.
Gargäntua ne ménage les oreilles de personne : c’est un peu comme si The Cure et Sexy Sushi avaient pondu un nouveau projet musical en laissant la DA à Salut C’est Cool. Là tout de suite on se dit que ça ne donnerait rien. Mais en fait Gargäntua c’est fort, c’est énervé et ça te retourne une scène en moins de deux. Ils vont te coller des uppercuts avec un gant clouté et promis tu vas kiffer ça !
Glauque
Rap cynique macéré techno triste. 3615 brut
Se faufilant dans l’effervescence de la scène rap belge, Glauque y amène sa couleur unique. Celle de ce vert pâle, maladif, qui est le sens premier du mot « glauque ». Le quintet de Namur croise le flow rageur des deux frères Lemage avec une musique électronique sombre et planante. Elle illustre parfaitement des paroles traitant de déshumanisation, de dépendance, du spleen de la jeunesse. L’observation est aussi clinique que lyrique, mais jamais moralisatrice. La musique de Glauque projette des ombres sur les murs, pour une expérience viscérale.
SLIFT × Etienne Jaumet
Le heavy de Slift, les synthés analogiques de Jaumet, le cosmos, le chaos.
D’un côté le bouillant trio SLIFT, étendard français du heavy rock psyché accro aux guitares vicieuses et ravageuses. De l’autre Etienne Jaumet, saxophoniste nourri au jazz, claviériste biberonné aux synthés analogiques et tête pensante du trio Zombie Zombie, toujours entre mille et un projets. Au centre, un projet de collaboration façonné de leurs mains expertes qui sera dévoilé au Roadburn Festival aux Pays-Bas.
Pour l’occasion, SLIFT délaissera pour un temps leurs sonorités furieuses pour inventer avec Etienne Jaumet à la croisée des musiques psychédéliques, de la transe primitive, du jazz modal et du krautrock synthétique. Un voyage spatial et chimérique, oscillant entre nouveaux morceaux, reprises de leurs répertoires respectifs et laissant à l’improvisation toute la place qu’elle mérite. D'avance on les remercie pour avoir eu la géniale idée de se réunir dans ce side-project expérimental et pointu.
Gwendoline
Schlag wave rennaise, bière à température ambiante infusion RSA.
Gwendoline, est un duo antihéros de la scène indé rennaise. Loosers sensibles et grands blasés de la start up nation, Micka (nantais) et Pierre (rennais) façonnent leur propre style, une shlag wave sombre dans un chanté-parlé percutant et poétique avec pour source première d’inspiration les discussions de comptoir, en regardant celles & ceux qui les entourent. Entre textes fatalistes, auto-dérision, sarcasmes et amertume de la médiocrité du monde, leur cold-wave sincère et désenchanté donne paradoxalement l’envie d’espérer.
Encore
Synthés acérés et acides, mode sous hypnose activé pour un live mi Kraut - mi Techno.
Encore fabrique sur le vif une techno hautement addictive. Entouré de ses machines, le duo crame en parfaite symbiose des claviers en surchauffe. Une musique de transe, de danse joyeuse, qui ne s’embarrasse pas de questions. Une présence atypique. Jeu au sol, au milieu du public. La musique d’Encore ne s’apprivoise pas avec l’intellect. Elle joue avec le physique, l’épuisement et le corps.
Flegon
Voyage sans escale vers la planète Disco. Do you wanna funk ?
Singulière potion que celle concoctée par DJ Stalingrad, Greita et Cebrak 2000, trio lyonnais qui sous la bannière de Flegon a regroupé ses différentes activités de DJ, producteurs, groupe de scène et label. Leur premier EP (Extra Twist) est une bouillante marmite où sur une base électronique s’agrègent des saveurs italo-disco, des fragrances cold wave et une bonne pincée de la house des pionniers de Chicago. Serpentant aussi bien, avec un imparable groove félin, vers des climats eighties qu’en direction des machines du futur, leur philtre magique peut ensorceler toutes les pistes jusqu’à l’extase.
Lewsberg
La retenue, la tension mais surtout le chaos. La No-Wave, le Velvet Underground, et le OSEF. Hyper libre, hyper beau.
Lewsberg est un groupe indie rock de Rotterdam qui porte le nom de l’écrivain et poète néerlandais Robert Loesberg, connu pour son dangereux roman Enige Defecten de 1974. La plus grande source d’inspiration du groupe se dessine donc ainsi : contre culture et cynisme urbain des années 1960-70. Après avoir sorti The Downer (ep, cassette) et Non-fiction Writer (single, 7 ») en 2017, Lewsberg a enregistré et sorti un premier album éponyme aux Pays-Bas en 2018 puis en janvier 2019 à travers le monde. Il se construit à travers neuf morceaux rock répétitifs et rudimentaires à l’intensité robuste et nonchalante. Les paroles anglaises au fort accent néerlandais mettent en avant une tendance à l’existentialisme et à l’humour noir.
Unschooling
Rock détraqué version Twister : un pied Post-Punk, une main Math-Rock.
En marge de leurs groupes respectifs, ce nouveau projet rouennais est composé de membres de Delancey, MNNQNS et Dharma Bum. Avec ses guitares emmêlées et sa voix rageuse, ses morceaux riches en reverb et en cassures rythmiques, on pense aux premiers albums de Sonic Youth, Bitch Magnet ou Band Of Susans. Pas de doute, Unschooling carbure essentiellement à l’énergie noise et lo-fi et s’inscrit naturellement dans un registre post-rock.
Folly Group
Post-punk plus anglais, tu meurs. Ça bouge, ça groove. Évasion et défouloir.
Première signature du label fondé par So Young Magazine et première claque avec Folly Group (qui porte réellement bien son nom). En cinq titres aussi dansants que percutants, les quatre Londoniens de Brixton livrent un concentré jubilatoire de post-punk : percussions électroniques, guitares nerveuses et chant scandé. Hâte de voir toute cette folie sur scène !
Shiitake, cie Brounïak
Duo funky-fongique pour concert interactif et à l'envers : entre carnaval, mascarade et fête populaire.
SHiiTAKÉ c’est le résultat d’une année d'exploration sonore autour d’un « Concert Mytho-Mycologique ». Ce duo funky-fongique travail les arrangements musicaux et se questionne autour de la dramaturgie afin de vous proposer un concert interactif, étrange, et ritualisé. Entre carnavals, mascarades et fêtes populaires, les inspirations sont nombreuses et nous fascinent.
Ammar 808
La tradition (indienne, maghrebine) perfusée techno. 3h du mat’, procession acide sur dancefloor désagrégé.
Après nous avoir enflammé avec son superbe Maghreb United sorti en 2018, Sofyann Ben Youssef aka AMMAR 808 nous entraine du côté de l’Inde avec un époustouflant Global Control / Invisible Invasion, qui voit les rythmiques et voix du pays asiatique, se frotter à une électronique omniprésente utilisée en soutien subtil. Global Control / Invisible Invasion convie les âmes en errance à rentrer dans la danse, à survoler le temps qui passe et anticiper les dérèglements à venir, à plonger dans une musique du monde chargée d’héritage ancestral commun et de lendemains toujours plus réunifiés.
Thérèse
Pop abrasive, Hip-hop militant version frange décolorée, on fait sauter le vernis au papier de verre.
Musicienne, styliste, activiste : Thérèse se définit comme une freedom fighter. Elle compose son premier EP solo Rêvalité et se fait remarquer avec son single « Chinoise ? », brûlot dans lequel elle dénonce les amalgames subis par les personnes asiatiques.
D.E.R
Le groove de la No-Wave en tête à tête avec un cocktail The Fall – Robert Wyatt – Nick Cave. Double dose de Garage, on the rocks.
DER, c'est le nouveau projet en groupe de Red avec Jérôme Excoffier à la guitare et, selon les morceaux du disque, DDDxie ou Cosmic Neman à la batterie !
Naudin
Une identité forgée par le cinéma des 70'. Du passé dans le présent, du hip hop dans la Simca.
Naudin son univers à lui c’est les 30 glorieuses...les films de Lautner, de Melville, de Corneau, les flics, les voyous, les vieilles bagnoles, la littérature fleurie et argotique de Boudard ou de Blondin, les musiques de films de De Roubaix, de Colombier... Celles qui sont dans l’inconscient collectif et qui nous aspire dans un tourbillon de nostalgie à l’écoute de la première note. Mais c’est aussi un artiste qui vit avec son temps et qui en pince pour le rap contemporain, la gymnastique des mots, la rime et les punchlines ! Écouter Naudin, c’est comme avoir un casque audio bluetooth dernier cri sur les oreilles en contemplant une carte postale surannée d’une époque révolue et fantasmée. Une croisée des genres qui nous transporte dans un univers unique...Une aventure musicale qui offre une perception, bien plus qu’auditive et qui va en ravir plus d’un!