vendredi 01 mars 2019
21H00
BOY HARSHER + KONTRAVOID + OKTOBER LIEBER
GONZAÏ NIGHT
Boy Harsher
Duo signé chez Ascetic House (Destruction Unit, Silent Servant), Boy Harsher réunit deux facettes a priori antinomiques de la musique ; profondément cérébral et incroyablement dansant. Le duo sort son premier LP en 2016, « Yr Body Is Nothing » (DKA Records). Très vite repéré, l’album est épuisé en quelques mois et met le nom du groupe sur de nombreuses lèvres. Allant puiser dans la synthpop autant que dans l’industrial music ou l’EBM, la musique de Boy Harsher prend le parti de ne pas déconnecter le cerveau de l’auditeur de ses jambes. Les chants, paroles susurrées, murmures, de Jae Matthew (coucou Italians Do It Better) répondent à la musique synthétique de Gus Muller, et plongent l’auditeur dans un état second. Mais ne vous y trompez pas, sur scène, Boy Harsher frappe fort.
Kontravoid
Le producteur et batteur Cameron Findlay a commencé sa carrière au sein du groupe de synth-pop canadien Parallels, puis a rejoint Crystal Castles en tant que batteur de 2007 à 2008.
Il démarre sa carrière solo sous le nom de Kontravoid en 2012, avec un premier album sur le label de Toronto Pretty Pretty Records, et son morceau Native State sortira sur le label Citrax/Minimal Wave la même année. 5 ans plus tard, il revient avec un excellent EP, So It Seems, et sort cette année « Undone ». On y retrouve ses influences indus et new-wave avec une démarche plus frontale. Un son froid et anxiogène et des beats cinglants qui vous feront cramer le dancefloor.
Oktober Lieber
Oktober Lieber est le projet de Charlotte Boisselier (Ambeyance) et Marion Camy-Palou (Deeat Palace), deux musiciennes parisiennes issues de la scène post punk pour l’une et électronique pour l’autre, puisant dans les froideurs techno originelles et les musiques industrielles pour construire un univers pop protéiforme. Leur musique est minimaliste, synthétique, et nous plonge dans des atmosphères étranges et tendues. Synthétiseurs analogiques, électronique vintage, plages dance et séquences mélodiques, s’agrègent à des beat répétitifs, saccadés, et obsédants. Un mélange de clichés dark et de cigarettes pour les amateurs d’émotions directes et de dancefloor.