[BENJAMIN CLEMENTINE->https://www.facebook.com/benjaminclementine] est l’un des chanteurs les plus singuliers qu’ait produit l’Angleterre. Peut-être parce que ce sont les histoires douloureuses et sensuelles de ce londonien d’origine ghanéenne qui nourrissent l’intensité et l’originalité de son expression. Depuis plus de deux ans, {{ses performances live nouent les coeurs et font frissonner les échines}}. Ses deux premiers EPs, {Cornerstone} et {Glorious You}, ont aussi convaincu de la dimension unique de son univers. Son premier album, {At Least for now}, brûle d’une urgence biographique, enflammé par l’expressivité de sa voix et de son jeu de piano. Benjamin Clementine est un artiste libre, d’autant plus libre qu’il se revendique autodidacte, en marge des académismes, de la « hype » et des genres. Du coup, il ose tout : des acrobaties tripales alternant délicatesse et rudesse animale, des valses déconstruites, des ballades impulsives... On peut entendre chez lui du Satie, du Screamin’ Jay Hawkins, du Cohen, du Gershwin, du Nina Simone, du Brel, du Léo Ferré… Mais on remarque surtout la singularité d’un artiste de 25 ans, dont le destin a basculé quand il a traversé la Manche et décidé de se produire dans le métro parisien, là où tout a commencé...