mardi 15 septembre 2020
18H30
Musiques électroniques et cinéma
Par Olivier Pernot
Dès les années 1960, le cinéma a su utiliser à l’écran toute la richesse mélodique et la force dramatique de la musique électronique. Plusieurs films cultes de cette époque sont rythmés par des bandes originales utilisant des synthétiseurs : Orange Mécanique (signé Wendy Carlos), Sorcerer (Tangerine Dream), Midnight Express (Giorgio Moroder), Escape
From New York (John Carpenter), Blade Runner (Vangelis), etc.
Dès lors et jusqu’à aujourd’hui, la musique électronique va avoir une place de choix au cinéma, remplaçant parfois les orchestres, trop coûteux. Les textures et les pulsations électroniques donnent de plus une dimension contemporaine et futuriste aux films et sont souvent privilégiées dans certains genres (science-fiction, épouvante, thriller, drame mélancolique).
Olivier Pernot
Olivier Pernot est journaliste culturel depuis vingt-cinq ans (Trax, A Nous Lille, Musique Info Hebdo, Libération, L’Express). Spécialiste des musiques électroniques, il est l’auteur de deux ouvrages parus aux éditions Le Mot et Le Reste : « Electro 100 : les albums essentiels des musiques électroniques », « French Touch 100 : de Daft Punk à Rone »