Si on a toujours associé les Ramones au CBGB et à New-York City, il est difficile de ne pas penser à la Californie lorsqu’on évoque la déjà longue carrière de Pennywise. Vingt ans déjà que la bande originaire d’Hermosa Beach perpétue la tradition d’un hard-core typé « West Coast », qu’on peut situé dans la lignée des légendaires Bad Religion, en lui insufflant la fraicheur mélodique d’une surf music survitaminée. Si le départ du chanteur Jim Lindberg a perturbé les fans, il semble que le groupe ait pu surmonter l’épreuve en restant fidèle aux principes d’intégrité chers aux « punk rockers ». « All or Nothing », neuvième album du groupe, sera dans les bacs le 2 mai et marquera le retour de la formation dans l’écurie Epitaph.

Les Flatliners sont un quatuor originaire de Toronto. En 2003, à leurs débuts, on a qualifié ses membres de surdoués tant malgré leur jeune âge, ceux-ci avaient très vite démontré leur capacité à renouveler le genre et à dominer l’exercice scénique. En 2012, les quatre musiciens semblent n’avoir rien perdu des atouts indispensables à la survie d’une telle formation dans le monde cruel du show bizness. Il faut se faire à l’idée : « Punk rockers aren’t dead yet ! »