Baxter Dury
« Sex & drugs & rock’n’roll ». Un refrain entêtant devenu avec le temps une maxime (un cliché ?) universelle. Pourquoi y faire allusion ? Simplement parce qu’il est difficile de parler de [Baxter Dury->http://www.baxter-dury.com/] sans évoquer son père Ian, icône de la scène punk britannique de la fin des "seventies" et auteur de cette chanson cultissime. Le fils a donc de qui tenir même si musicalement il a su franchement se démarquer de son célèbre et excentrique paternel. Baxter pratique en effet une pop iconoclaste et spontanée, libérée de toutes références écrasantes. Après deux albums restés confidentiels, le jeune homme (plus si jeune que ça d’ailleurs, le fiston affiche cette année 42 printemps) accède à la reconnaissance avec un troisième effort au succès conséquent, {Happy Soup}, paru en 2011 chez Parlophone, le label des Beatles. 2014 est donc l’année de son quatrième opus : {It’s a pleasure}, publié cette fois chez PIAS. On y retrouve la marque de fabrique de l’auteur : des vignettes pop courtes où les mélodies sinueuses sont portées par une instrumentation simple et une voix qui rappelle parfois le flegme {so british } de Jarvis Cocker. L’univers de l’artiste est drôle, subtil et révèle un sens inné de l’observation de ses contemporains. Au fil des écoutes, une évidence s’impose : Baxter Dury est un des artistes à voir impérativement sur scène en 2015. Une enfance bercée par Simon et Garfunkel et Leonard Cohen donne à [Marie-Flore->https://fr-fr.facebook.com/mariefloremusic] l’envie d’apprendre la guitare en autodidacte. Très vite son talent pour la composition attire l’attention. Son premier album {By The Dozen} révèle une approche à la fois sophistiquée et viscérale du format pop. A découvrir.