Charlotte Gainsbourg
Ah ! Charlotte. Incontestablement celle-ci appartient à cette catégorie de personnalités dont émanent une grâce, une élégance, une pudeur aussi auxquelles il est difficile d’être insensible. Au cinéma comme sur disque le charme agît, pas forcément de manière immédiate mais sur la durée, on ne peut le nier. Si côté cinéma, elle n’a plus grand chose à prouver (voir la ribambelle de prix obtenus), sa carrière de chanteuse connaît elle aussi un joli succès. Après un premier essai réussi paru en 2006 (on ne compte pas l’album de 1989 réalisé avec son papa, un dénommé Serge), intitulé « 5:55 » réalisé en collaboration avec le groupe Air, Jarvis Cocker, Tony Allen et Neil Hannon de The Divine Comedy, excusez du peu ! Puis un deuxième baptisé « IRM » produit par Beck en 2009, la voilà de retour avec huit nouveaux titres (agrémentés de quelques titres live ) rassemblés sous le doux nom de « Stage Whisper », qu’on pourrait traduire en français par le murmure de la scène, ce qui on l’admet correspond assez à sa délicieuse façon de chanter. La bonne nouvelle, en plus de celle annonçant son retour sur cette dite scène, c’est que la sensation néo zélandaise du moment Connan Mockasin (sosie de Klaus Kinski jeune) lui a composé quelques magnifiques chansons et qu’en plus, entouré de son propre groupe, il l’accompagnera lors de cette tournée.